Après des pourparlers multilatéraux concernant un accord de cessez-le-feu entre l’armée israélienne et le groupe Hamas, les médias internationaux ont rapporté une réponse positive du Hamas à cet accord.
Reuters, le mercredi 7 février, a annoncé que le Hamas avait positivement réagi au cadre de l’accord élaboré par les médiateurs.
Ce cadre pour l’accord de cessez-le-feu, préparé par les États-Unis, le Qatar et l’Égypte une semaine auparavant, attendait la confirmation d’Israël et du Hamas.
Le groupe Hamas a exprimé son accord mardi soir envers les demandes liées au cadre proposé.
Dans une déclaration, le Hamas a exprimé son accord, avec une approche positive, pour assurer un cessez-le-feu complet et durable, mettre fin à l’agression contre les Palestiniens, garantir l’acheminement de l’aide, lever le blocus sur la bande de Gaza, et réaliser un échange de prisonniers.
Anthony Blinken, Secrétaire d’État américain, a indiqué qu’il discuterait de cet accord avec les dirigeants israéliens le mercredi.
Blinken a affirmé que l’accord était envisageable et considéré comme d’une urgence vitale.
Tandis que les autorités qatariennes ont décrit la réponse du Hamas comme globalement positive, les autorités égyptiennes ont mentionné la « flexibilité » du groupe Hamas.
Bien que les détails de l’accord n’aient pas encore été révélés, des sources ont informé Reuters que le cessez-le-feu prévu durerait 40 jours, et que le Hamas libérerait des otages civils.
Les soldats et les dépouilles des otages détenus par le Hamas seraient libérés ultérieurement en échange de la libération de prisonniers palestiniens.
Si l’accord se concrétise, il pourrait marquer une progression significative dans le conflit qui dure depuis près de cinq mois entre le Hamas et Israël.
Un conflit qui a jusqu’à présent coûté la vie à près de 30 000 Palestiniens et déplacé environ deux millions de personnes.