Le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) a exhorté les Talibans à mettre fin au harcèlement, aux intimidations et aux arrestations des journalistes en Afghanistan.
Dans une déclaration émise le lundi soir, 22 janvier, le CPJ a réagi à l’arrestation d’Ehsan Akbari, journaliste pour l’agence de presse japonaise Kyodo, par les Talibans à Kaboul.
Le Comité pour la Protection des Journalistes a appelé à une libération « immédiate et sans condition » de M. Akbari de la détention des Talibans.
La déclaration précise : « Les autorités talibanes doivent libérer immédiatement et sans condition Ehsan Akbari, journaliste chez Kyodo News, et cesser les arrestations des journalistes afghans en représailles à leur travail. »
Selon le Comité pour la Protection des Journalistes, l’assaut des forces de renseignement des Talibans sur le bureau affilié à l’agence de presse Kyodo à Kaboul illustre le point culminant de la « répression systématique » des médias afghans par les services de renseignement talibans.
Zabihullah Mujahid, le porte-parole des Talibans, a confirmé l’arrestation d’Ehsan Akbari, journaliste pour Kyodo News, affirmant qu’il « était en contact avec des groupes opposés au gouvernement taliban et leur transmettait des informations. »
Les Talibans ont renforcé leur pression sur les journalistes et la répression des médias durant la dernière semaine.