À la clôture de la réunion de trois jours à Vienne, en Autriche, le Front de Résistance National d’Afghanistan a annoncé avoir conclu un accord qui, selon ce front, établit les bases pour la formation d’une opposition plus large et plus unie.
Ali Meysam Nazari, responsable des relations extérieures du Front de Résistance National d’Afghanistan, a écrit mardi 5 décembre sur le réseau social X que les participants à la réunion de Vienne avaient réussi à s’entendre sur une feuille de route.
M. Nazari déclare : « Nous sommes parvenus à un accord préliminaire qui jette les fondations d’une opposition plus vaste et plus unie. Notre consensus comprend une feuille de route et prépare le terrain pour une structure alternative. »
Selon lui, cette feuille de route établit les bases pour une structure alternative représentant les aspirations du peuple afghan à un pays démocratique, libre et pacifique.
Nazari a ensuite ajouté que plus de 50 militants politiques et civils issus de divers groupes d’opposition se sont rassemblés lors de la réunion de trois jours à Vienne.
Entre-temps, Ahmad Massoud, le chef du Front de Résistance National d’Afghanistan, a déclaré que la réunion de Vienne constituait un bon début pour parvenir à un consensus entre tous les courants et groupes.
M. Massoud, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse mardi 5 décembre après la fin de la réunion de Vienne, a souligné que le principal accomplissement de cette réunion était la coordination et l’accord entre près de 50 groupes et individus participants.
Ahmad Massoud a qualifié cette réunion de pas positif, ajoutant : « Nous avons besoin de réflexion, de coordination et d’une union bien plus forte. »
Il a également souligné la nécessité d’un parapluie politique englobant l’Afghanistan pour utiliser les capacités du peuple afghan dans la construction de l’avenir du pays.
Cela survient alors que le chef du Front de Résistance National avait déclaré, lors du deuxième jour de cette réunion, que la résistance armée contre les Talibans était une lutte sacrée, car les Talibans n’ont laissé aucune option au peuple.
Il a aussi affirmé qu’il n’avait pas besoin de l’autorisation de quiconque pour mener une lutte armée contre les Talibans.
À ce jour, le groupe Taliban n’a pas réagi à cette réunion.