Dans son dernier rapport, Amnesty Internationale affirme que l’armée israélienne aurait eu recours au gaz de phosphore blanc, une substance illégale, lors de son attaque contre le sud du Liban.
Ce rapport, publié par Amnesty Internationale mercredi dernier, dénonce l’utilisation présumée de gaz de phosphore blanc par l’armée israélienne lors de son attaque contre la région de “Dhayra” dans le sud du Liban.
Selon les informations fournies par Amnesty Internationale, cette attaque se serait déroulée le 16 octobre de cette année en cours et devrait être examinée en tant que “crime de guerre”.
Amnesty Internationale révèle qu’au moins neuf civils auraient été blessés lors de cette attaque, et que plusieurs habitations auraient été endommagées.
Selon les statistiques mentionnées dans ce rapport, depuis le 7 octobre jusqu’à présent, au moins quatre civils et 48 membres du Hezbollah au Liban auraient perdu la vie.
Cependant, le directeur de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord au sein d’Amnistie Internationale a vivement condamné cette situation en déclarant : “Il est extrêmement choquant que l’armée israélienne ait fait un usage indiscriminé du phosphore blanc, en enfreignant ainsi les lois internationales humanitaires.”
Amnesty Internationale insiste sur le fait que l’armée israélienne doit immédiatement cesser d’utiliser du gaz de phosphore blanc dans les zones densément peuplées et doit s’abstenir de mettre en danger la vie des civils au Liban.
Il convient de noter que le gaz de phosphore blanc est une substance dangereuse utilisée pour produire de la fumée lors des conflits, et qu’en cas de contact avec la peau, il provoque des brûlures graves, affectant la peau, les tissus et même les os.