La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a rapporté que 104 journalistes ont été tués à travers le monde en 2024.
Cette fédération a publié son rapport annuel sur la situation des journalistes pour l’année 2024 ce mardi 10 décembre.
Selon le rapport, plus de la moitié des journalistes tués en 2024 (55 personnes) ont perdu la vie lors des attaques israéliennes sur la bande de Gaza.
Parmi les journalistes tués entre le 1er janvier et le 10 décembre 2024, 12 sont des femmes, représentant 11,5 % du total des décès de journalistes cette année.
La Fédération Internationale des Journalistes souligne que le Moyen-Orient et le monde arabe détiennent, pour la deuxième année consécutive, le triste record du plus grand nombre de journalistes tués.
D’après les données du rapport, 66 journalistes palestiniens, 5 journalistes libanais et un journaliste syrien ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions, représentant 60 % du total des chiffres rapportés.
Ce rapport couvre les continents d’Asie, d’Amérique, d’Afrique, d’Europe et le monde arabe.
La FIJ appelle dans ce rapport les Nations Unies à adopter une convention internationale pour la protection des journalistes.
Cependant, le rapport ne fait aucune mention de l’Afghanistan, malgré les sévères restrictions imposées aux médias dans ce pays par les talibans.