Lors des dernières frappes aériennes menées par l’armée israélienne sur la bande de Gaza, 53 personnes ont été tuées, dont un journaliste de la chaîne Al Jazeera et un travailleur humanitaire.
Selon un rapport de Reuters, ces attaques ont eu lieu dimanche 15 décembre, dans le nord de la bande de Gaza.
L’une de ces frappes, qui a visé un centre de services humanitaires dans le marché de la zone “Nuseirat”, a causé la mort d’Ahmed Al Louh, caméraman d’Al Jazeera, ainsi que de cinq autres personnes.
Une autre frappe israélienne a touché une maison résidentielle dans le camp de réfugiés de “Nuseirat”, tuant cinq personnes supplémentaires.
Zaki Imaduddin, du Comité civil pour les services humanitaires, a déclaré que lors d’une attaque aérienne israélienne survenue pendant la distribution d’aides aux réfugiés de la guerre à Gaza dans la zone de Nuseirat, Nidal Abu Hajer, chef de cette organisation, a également été tué.
La chaîne Al Jazeera a confirmé la mort d’Al Louh et a condamné les frappes aériennes de l’armée israélienne.
Une autre frappe a ciblé un groupe d’individus supposément affiliés au Hamas, qui sécurisaient des convois humanitaires en direction de Gaza, causant également des pertes humaines.
Par ailleurs, des zones telles que Beit Lahia, Beit Hanoun et le camp de réfugiés de Jabalia dans la bande de Gaza ont été lourdement bombardées par l’armée israélienne.
L’armée israélienne a, quant à elle, affirmé avoir ciblé des dizaines de combattants lors des frappes de dimanche, tuant plusieurs d’entre eux et en capturant des dizaines d’autres.
Dans des vidéos récemment diffusées sur les réseaux sociaux, on peut voir des attaques et des embuscades menées par des combattants armés contre des soldats israéliens au milieu des décombres de la bande de Gaza.
