Le représentant de la France lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies consacrée à l’Afghanistan a exprimé ses préoccupations face à la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays.
Cette réunion s’est tenue jeudi soir, 12 décembre, heure de l’Afghanistan, au siège des Nations Unies.
Jay Daramadikari, adjoint du représentant permanent de la France aux Nations Unies, a souligné l’augmentation des capacités de la branche Khorasan de Daech et du réseau Al-Qaïda en Afghanistan, exprimant son inquiétude quant à l’aggravation de la situation sécuritaire dans le pays.
Dans son intervention, M. Daramadikari s’est référé à un rapport récent du secrétaire général des Nations Unies qui mettait en lumière une intensification de la coopération entre les Talibans et le réseau Al-Qaïda, ainsi qu’une montée en puissance de Daech.
L’adjoint du représentant permanent de la France aux Nations Unies a également condamné l’interdiction imposée par les Talibans aux femmes et aux filles afghanes d’étudier dans le domaine médical semi-supérieur.
Selon les rapports, la France, membre permanent du Conseil de sécurité et acteur clé de l’Union européenne, a été particulièrement critique à l’égard des politiques des Talibans ces trois dernières années.
Récemment, grâce aux efforts de le mouvement Afghan Peace Dialogue basé en France, le Parlement européen a adopté une résolution condamnant les actions des Talibans à l’encontre des femmes en Afghanistan.