Karen Decker, chargée d’affaires de l’ambassade des États-Unis pour l’Afghanistan, a déclaré que les droits fondamentaux des citoyens afghans, notamment leur droit à l’éducation, sont inaliénables et non négociables.
Mme Decker a exprimé cette position dans une publication sur X (anciennement Twitter), le mardi 10 décembre, à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’homme. Elle a insisté sur le rôle essentiel de l’éducation dans le développement et le bien-être d’une nation.
« En cette Journée des droits de l’homme, nous affirmons notre soutien au peuple afghan et appelons à la réouverture immédiate des écoles et des centres éducatifs pour tous, sans discrimination », a-t-elle déclaré.
La diplomate a également souligné que les hommes et les femmes d’Afghanistan méritent d’avoir accès à des soins de santé et à des opportunités qui leur permettent de vivre dignement.
« Ces droits sont fondamentaux et ne peuvent être remis en question, ni aujourd’hui ni jamais », a-t-elle ajouté.
Cette déclaration intervient dans un contexte où, malgré les aides financières de plusieurs milliards de dollars accordées au groupe taliban au cours des trois dernières années, les droits fondamentaux des citoyens afghans, et en particulier ceux des femmes, continuent d’être gravement violés.
Selon les organisations internationales de défense des droits humains, les talibans restreignent systématiquement l’accès des femmes et des filles à l’éducation et aux opportunités, portant atteinte à leurs droits fondamentaux. Les propos de Mme Decker rappellent l’importance de soutenir les citoyens afghans dans leur lutte pour leurs droits inaliénables.