Quelques heures après des spéculations et des incertitudes sur le sort de Bachar al-Assad, l’ancien président de la Syrie, les agences de presse d’État russes ont rapporté qu’il s’était réfugié à Moscou.
Dimanche soir, 8 décembre, l’agence de presse russe TASS, citant une source au Kremlin, a rapporté qu’Assad était arrivé à Moscou.
Selon le rapport, Bachar al-Assad et les membres de sa famille se trouvent actuellement à Moscou.
La source a déclaré que la Russie a accordé l’asile à l’ancien président syrien et à sa famille pour des raisons humanitaires.
Le rapport de TASS indique : « Les autorités russes sont en contact avec des représentants des opposants armés syriens, dont les dirigeants ont garanti la sécurité des bases militaires et des représentations diplomatiques russes sur le territoire syrien. »
Parallèlement, António Guterres, secrétaire général des Nations unies, a réagi aux récents développements en Syrie en déclarant que, après 14 ans de « guerre brutale et la chute du régime dictatorial », le peuple syrien dispose désormais d’une opportunité historique pour bâtir son avenir.
M. Guterres a souligné que la construction d’un avenir stable et pacifique est une question qui doit être déterminée par les Syriens eux-mêmes.
Le secrétaire général des Nations unies a affirmé que l’organisation est engagée à aider les Syriens à bâtir un pays fondé sur la réconciliation, la justice, la liberté et la prospérité.
Cependant, le New York Times, citant des sources anonymes, a rapporté que des forces terrestres de l’armée israélienne sont entrées sur le territoire syrien pour la première fois depuis 1973.
Selon le New York Times, l’armée israélienne a également traversé une zone frontalière démilitarisée.
Jusqu’à présent, les opposants à l’ancien gouvernement syrien, qui contrôlent actuellement le pays, n’ont pas réagi à ces développements.