En concordance avec le 25 novembre, la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, de nombreux citoyens afghans résidant en France, ainsi que divers groupes et partis politiques français, ont organisé une marche dans la ville de Paris.
Lors de cette marche, qui s’est déroulée ce samedi 25 novembre, ont participé des citoyens français, afghans et de diverses autres nationalités, des représentants des partis de gauche français, des associations, des défenseurs des droits de l’homme, des groupes féministes, l’organisation Amnesty International, ainsi que diverses organisations syndicales.
Les manifestants ont exigé la libération immédiate des femmes activistes afghanes détenues par les talibans en Afghanistan.
Cette manifestation, bien qu’organisé principalement pour lutter contre la violence faite aux femmes, s’est surtout focalisé sur la situation des femmes en Afghanistan et en Iran.
Cela survient alors que les Talibans, depuis leur prise de pouvoir, ont sans cesse cherché à limiter les activités des femmes. Sous le régime de ce groupe, les femmes afghanes sont presque confinées chez elles. Les filles de plus de sixième année n’ont pas le droit d’aller à l’école et l’accès aux universités est toujours interdit aux étudiantes.
Par ailleurs, plusieurs femmes manifestantes ont été arrêtées, torturées et emprisonnées par ce groupe. Parmi elles, Parisa Azada, Monira Seddiqi, Neda Parwani et son époux avec leur enfant de quatre ans, ainsi que Julia Parsi et son fils sont actuellement détenus dans les prisons des Talibans, et leur sort reste à ce jour inconnu.