À l’occasion de la Journée internationale des migrants, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déclaré qu’au cours de l’année 2024, 1,2 million de migrants afghans ont été expulsés ou sont retournés volontairement en Afghanistan depuis l’Iran et le Pakistan.
Dans un rapport publié mercredi 28 décembre, l’OIM a révélé ces statistiques.
Selon le rapport, parmi ces migrants afghans, plus de 1,1 million étaient en situation irrégulière en Iran, tandis qu’environ 80 500 autres sont revenus du Pakistan.
Les données de l’OIM indiquent que 66 % des migrants afghans ont été expulsés de force par l’Iran.
L’organisation a précisé que ces retours ont été enregistrés aux points de passage frontaliers d’Islam Qala, Pul-e-Abresham, Spin Boldak et Torkham.
Le rapport mentionne : « La plupart d’entre eux sont arrivés aux frontières de l’Afghanistan avec peu de ressources financières et matérielles, se retrouvant dans des régions du pays marquées par des défis économiques et un chômage élevé. »
L’OIM a également souligné que de nombreux migrants afghans, empruntant des routes « dangereuses » et dépendant de passeurs, subissent souvent des « exploitations » en Iran et au Pakistan.
Le rapport identifie les raisons principales des migrations des citoyens afghans : « La recherche d’opportunités économiques, la quête de sécurité, l’accès aux soins de santé, et les visites aux membres de leur famille ou d’autres déplacements de courte durée entre leur pays d’origine et le Pakistan ou l’Iran. »
Les statistiques de l’OIM montrent qu’en 2024, 3,75 millions de migrants afghans en situation irrégulière résident en Iran et 2,5 millions au Pakistan.
Malgré cela, les rapports confirment que les migrations des citoyens afghans vers l’étranger continuent à un rythme soutenu.
Les principales raisons de cet exode sont le chômage, la pauvreté, la répression et les restrictions imposées par les talibans.