La réunion d’une journée des activistes des droits des femmes afghanes, organisée par l’organisation Women for Afghanistan au ministère des Affaires étrangères d’Espagne, s’est achevée.
Cette réunion, tenue le samedi 14 décembre, s’est conclue par l’adoption d’une résolution.
Selon le communiqué, les participantes ont exigé la fin de l’exclusion systématique des femmes de la société et la reconnaissance de l’apartheid de genre en Afghanistan comme un « crime contre l’humanité ».
Elles ont souligné que cette reconnaissance devrait également être intégrée dans les lois pénales internationales en vigueur.
Dans une partie de la résolution, les membres de la réunion ont demandé que les dirigeants talibans soient traduits en justice devant les tribunaux internationaux, notamment la Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de justice (CIJ).
Les points clés de la résolution incluent le renforcement des mouvements de protestation féminins, la création d’un espace pour leur participation politique active, la garantie de transparence dans leur implication dans les processus d’aide humanitaire, leur participation significative dans tout processus politique, ainsi que la création d’opportunités d’emploi pour les femmes.
Le rejet de la légitimité des Talibans par la communauté internationale, l’attention portée à l’économie des femmes en Afghanistan, et le soutien aux efforts visant à tenir les Talibans responsables figurent également parmi les demandes formulées par les activistes des droits des femmes afghanes lors de cette réunion.
La réunion, organisée par Women for Afghanistan en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères espagnol, s’est tenue dans la ville de Madrid.
Elle est considérée comme le deuxième plus grand rassemblement de femmes afghanes après celui tenu en Albanie il y a environ trois mois.