Suite à la fermeture des instituts de sciences médicales en Afghanistan par les talibans, les médias internationaux rapportent que 35 000 filles ont été privées d’accès à l’éducation dans le domaine paramédical.
Lundi soir, le 9 décembre, l’Agence France-Presse (AFP), citant des sources au sein du ministère de la Santé publique des talibans, a publié ces chiffres.
Selon le rapport, ces étudiantes étaient inscrites dans 10 instituts publics et 150 instituts privés pour des formations en sciences médicales.
Les femmes et les filles concernées, désormais empêchées d’accéder aux instituts de sciences médicales, poursuivaient des études dans des domaines tels que la dentisterie, la technologie de laboratoire, la sage-femme et les soins infirmiers.
À l’occasion de la fermeture de ces établissements, l’AFP a interrogé certaines étudiantes pour mettre en lumière les conséquences de cette décision des talibans sur leur vie. Le rapport indique que cette décision a laissé certaines étudiantes « terrifiées et désespérées ».
Par ailleurs, les propriétaires des instituts privés de sciences médicales en Afghanistan ont déclaré être confrontés à de nombreuses questions concernant cette décision, mais ils avouent ne pas savoir ce que l’avenir leur réserve.
Ces derniers jours, cette décision des talibans a suscité de multiples réactions au niveau international, émanant de divers pays et organisations mondiales.
Cependant, il semble que les talibans n’aient montré aucun signe de flexibilité ou de considération face à ces critiques et aux appels mondiaux.